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Les Amis Suisses de l'Université Hébraïque de jérusalem

Les Amis Suisses de l'Université Hébraïque de jérusalem

Notre mission : faire progresser la recherche scientifique d’intérêt général avec l’université de Jérusalem

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Sciences humaines et sociales

Interview du Professeur Asher Ben-Arieh.

16/09/2024

Cofondateur du nouveau Centre National du stress post-traumatique et de la résilience de l’enfant.

Dans cette interview, le Professeur Asher Ben-Arieh présente les défis immenses qui attendent le nouveau Centre National pour le stress post-traumatique et la résilience de l’enfant.

Asher Ben-Arieh est doyen de l’Ecole de travail social Paul Baerwald de l’UHJ et directeur de l’Institut Haruv pour l’étude de la maltraitance des enfants.

Il sera à Genève le 26 septembre à 19 heures au GIL et donnera une conférence en anglais:

« The consequence of Hate and Trauma for children »

Launching the National Center for Innovation in Children’s Resilience, Trauma and Mental Health

Inscriptions

Classé sous :Divers, Sciences humaines et sociales, Vie de l'Université

Conference by Professor Asher Ben-Arieh: The consequence of Hate and Trauma.

10/08/2024

NATIONAL CENTER FOR INNOVATION IN CHILDREN’S RESILIENCE, TRAUMA, AND MENTAL HEALTH

Jeudi 26 septembre au GIL à 19 heures. Conférence en Anglais

Inscription obligatoire

In response to the October 7th massacre and its ongoing impact in Israel, the newly established National Center for Innovation in Children’s Resilience, Mental Health, and Trauma aims to lead advancements in research, treatment, and training. Created through a collaboration between The Haruv Institute and The Paul Baerwald School of Social Work and Social Welfare at the Hebrew University, the Center will go beyond traditional methods, serving as a hub for innovative interventions and transformative research. It will bring together experts, scholars, practitioners, and students to develop new strategies to enhance children’s resilience and mental health.

Professeur Asher Ben-Arieh will present you the new Center.

Nous vous attendons nombreux le 26 septembre prochain.

Inscription obligatoire: https://my.weezevent.com/national-center-for-children-trauma

Classé sous :Évènements, Médecine, Sciences humaines et sociales

Le nouveau modèle prédictif de l’Université pour le stress post-traumatique

26/06/2024

Anticiper et agir pour la santé mentale

Une étude récente de l’Université Hébraïque de Jérusalem a développé un modèle prédictif pour le trouble de stress post-traumatique (SSPT) à la suite de l’attaque terroriste de masse du 7 octobre 2023 et de la guerre Israël-Hamas qui a suivi. Selon cette recherche, environ 5,3 % de la population israélienne, soit près de 520 000 personnes, pourraient développer un SSPT en raison de ces événements traumatisants. Ce modèle représente un outil crucial pour anticiper les besoins en interventions de santé mentale et peut être adapté pour gérer des situations similaires à l’échelle mondiale.

Un modèle pour prédire le stress post-traumatique après une tragédie nationale

Dirigée par Dana Katsoty, doctorante au Département de Psychologie de l’Université Hébraïque de Jérusalem, en collaboration avec Michal Greidinger de l’Université de Haïfa, le Professeur Yuval Neria de l’Université Columbia, le Professeur Ido Lurie de l’Université de Tel Aviv et du Centre de Santé Mentale Shalvata, ainsi que le Dr. Aviv Segev de l’Université de Tel Aviv, du Centre de Santé Mentale Shalvata et du King’s College de Londres, cette étude* a élaboré un modèle prédictif novateur pour le stress post-traumatique.

L’attaque du 7 octobre 2023 par les terroristes du Hamas a déclenché une crise profonde en Israël, générant un traumatisme généralisé et des défis majeurs en matière de santé mentale. L’objectif de cette recherche était de prédire la prévalence du trouble de stress post-traumatique en fonction de l’exposition au traumatisme parmi différents segments de la population israélienne.

Méthodologie et groupes d’exposition

Les chercheurs ont divisé la population israélienne en six groupes basés sur leur exposition au conflit :

  1. Exposition directe au terrorisme
  2. Proximité immédiate au terrorisme
  3. Soldats impliqués dans les combats et unités de soutien
  4. Exposition intense aux attaques de roquettes
  5. Exposition modérée aux attaques de roquettes
  6. Communautés affectées indirectement

En utilisant des bases de données nationales, l’équipe a estimé la taille de chaque groupe, effectué une revue de la littérature pour dériver les taux de prévalence du trouble de stress post-traumatique, et réalisé une méta-analyse à effets aléatoires.

Résultats et implications

Les résultats de l’étude indiquent qu’environ 5,3 % de la population israélienne, soit environ 519 923 individus, pourraient développer un SSPT suite à l’attaque terroriste et au conflit, avec un intervalle de prédiction variant de 160 346 à 879 502 personnes. Cette découverte met en lumière l’impact considérable des traumatismes de masse sur la santé mentale et fournit un outil indispensable pour les décideurs politiques, les cliniciens et les chercheurs.

Recommandations pour les politiques de santé mentale

Ce modèle prédictif offre une opportunité essentielle pour des actions politiques proactives. Il est impératif que les ressources soient allouées de manière adéquate pour les services de santé mentale, incluant un financement accru pour les consultations, les programmes de thérapie et les soins psychiatriques. Compte tenu de l’ampleur des besoins anticipés, des modèles systémiques et globaux doivent être adoptés pour faciliter les interventions à grande échelle.

Les recommandations spécifiques incluent :

  • Thérapies de groupe fondées sur des preuves
  • Protocoles individuels à court terme
  • Initiatives de prévention et d’intervention précoce
  • Utilisation de technologies numériques pour surveiller et gérer les symptômes de santé mentale

Les gouvernements doivent également investir dans des programmes de formation pour les professionnels de la santé mentale afin d’améliorer leur capacité à identifier et traiter efficacement le SSPT. Intégrer des modèles prédictifs dans les plans de préparation aux catastrophes peut aider à mettre en œuvre des interventions de santé mentale après des événements traumatiques de masse. Une collaboration mondiale est également nécessaire pour partager les connaissances et les meilleures pratiques afin de répondre aux besoins de santé mentale à plus grande échelle.

L’étude, intitulée « A Prediction Model of PTSD in the Israeli Population in the Aftermath of October 7th, 2023, Terrorist Attack and the Israel-Hamas War, » est disponible sur medRxiv et peut être consultée ici.

Chercheurs et Institutions :

  • Dana Katsoty, Université Hébraïque de Jérusalem
  • Michal Greidinger, Université de Haïfa
  • Yuval Neria, Université Columbia
  • Aviv Segev, Université de Tel Aviv et King’s College de Londres
  • Ido Lurie, Université de Tel Aviv et Centre de Santé Mentale Shalvata

Ce modèle prédictif représente une avancée majeure dans la préparation et la gestion des interventions de santé mentale en réponse aux traumatismes de masse, offrant ainsi une lueur d’espoir pour ceux qui en souffrent.

  • Lisez ici l’étude complète

Classé sous :Médecine, Sciences humaines et sociales

Un nouveau secret biologique de l’attraction amoureuse…

20/06/2024

Qu’est-ce qui fait tomber les gens amoureux ? Il est certain que le comportement et l’apparence des individus jouent un rôle. Le lien romantique est une composante essentielle de la vie humaine, étroitement liée au bien-être, à la santé physique et mentale, au bonheur, à la satisfaction de vivre, au développement personnel et au désir sexuel. Cependant, les mécanismes neuronaux et comportementaux qui expliquent pourquoi nous sommes attirés par certaines personnes plutôt que d’autres restent encore inconnus.

Les mécanismes de l’attachement romantique chez les humains sont largement méconnus. Cependant, des chercheurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem ont récemment découvert que l’alignement des réponses physiologiques entre les individus – fréquence cardiaque, respiration et conductance cutanée – joue également un rôle crucial dans l’efficacité de la flèche de Cupidon.

Lorsque deux personnes sont physiologiquement synchronisées, leurs fonctions corporelles s’alignent d’une manière mesurable et se produisent souvent naturellement lors des interactions. Les résultats montrent que certaines personnes sont des « super synchroniseurs » qui se synchronisent naturellement bien dans des contextes sociaux et non sociaux, et sont donc perçues comme plus attrayantes sur le plan romantique. Cela ouvre la voie à des recherches supplémentaires sur la façon dont la synchronie physiologique et comportementale peut largement façonner les relations humaines, a déclaré le Dr Shir Atzil et son équipe du département de psychologie de l’UH.

Le rôle de la synchronie dans l’attraction romantique

Cette recherche vise à répondre à deux questions fondamentales sur le rôle de la synchronie dans l’attraction romantique. Premièrement, la synchronie provoque-t-elle l’attraction ? Ou bien, la synchronie résulte-t-elle d’une attraction déjà présente qui incite à se synchroniser davantage ? Ces interactions peuvent également être bidirectionnelles. Deuxièmement, existe-t-il des différences individuelles dans la capacité à se synchroniser qui influencent l’attrait ?

La recherche a intégré des méthodes expérimentales et observationnelles pour découvrir comment la synchronie physiologique influence l’attrait romantique. Une expérience en ligne impliquant 144 participants a montré que l’induction de la synchronie entre les acteurs augmentait significativement leurs cotes d’attractivité. L’étude vient d’être publiée dans le journal Communications Psychology sous le titre « La synchronie sociale et non sociale est interreliée et romantiquement attrayante ».

D’autres investigations dans un scénario de speed-dating en laboratoire avec 48 participants ont identifié des « super synchroniseurs » qui étaient constamment jugés plus attrayants sur le plan romantique, soulignant le potentiel de l’alignement physiologique pour améliorer considérablement l’attrait perçu.

« Nos résultats suggèrent que la capacité à se synchroniser avec les autres pourrait ne pas être simplement une compétence sociale, mais plutôt découler de capacités sensorimotrices fondamentales nécessitant que l’individu s’adapte à des stimuli dynamiques », a déclaré Atzil. Cette adaptabilité, qu’elle réponde à des signaux sociaux ou à des motifs rythmiques, est perçue comme attrayante, potentiellement en raison des bénéfices physiologiques qu’un partenaire synchronisé peut apporter.

L’étude suggère que la synchronisation des états physiologiques peut améliorer la régulation de divers systèmes corporels, rendant les interactions plus épanouissantes. De plus, une synchronie efficace pourrait indiquer des avantages cognitifs et évolutifs, soulignant une importance biologique plus profonde de cette capacité.

L’équipe a conclu que leur étude « non seulement fait progresser notre compréhension de l’attraction romantique, mais ouvre également la voie à une exploration plus approfondie de la manière dont la synchronie physiologique et comportementale peut façonner les relations humaines dans des contextes plus larges ».

Malgré ces perspectives prometteuses, Atzil reconnaît les limites de la recherche. « La conception transversale de notre étude limite notre capacité à tirer des conclusions définitives sur la stabilité à long terme de la synchronie en tant que trait et sa relation causale avec l’attraction romantique. De futures recherches exploreront plus profondément ces dynamiques, en particulier en tenant compte des implications de la synchronie dans les relations amoureuses durables et entre différentes orientations sexuelles. »

Classé sous :Médecine, Sciences humaines et sociales

Entretien exclusif de Mona Khoury pour la revue K. : « En Israël, le défi consiste à enseigner en plein conflit et non à discuter abstraitement du conflit lui-même. »

16/05/2024

Comment les universités israéliennes évitent elles de se laisser submerger par le conflit ? Dans cet entretien Mona Khoury, première Vice-Présidente arabe de l’histoire de l’Université hébraïque de Jérusalem, témoigne du succès des efforts entrepris pour assurer la continuité de la vie universitaire après le 7 octobre et malgré le conflit, tout en portant un regard critique sur la manière dont, ailleurs dans le monde, les campus se sont laissés déborder par l’embrasement idéologique.

Retrouvez cet entretien donné par Mona Khoury à la Revue K.

Classé sous :Sciences humaines et sociales, Vie de l'Université

Entretien exclusif du Pr. Cochav Elkayam-Levy de l’Université Hébraïque de Jérusalem dans Le Parisien sur les violences sexuelles perpétrées par le Hamas.

31/01/2024

Professeur de droit à l’Université Hébraïque de Jérusalem et spécialiste des violences de genre, Cochav Elkayam-Levy a créé fin octobre la Commission civile des crimes commis par le Hamas à l’égard des femmes et des enfants. Depuis, elle collecte témoignages et documents, plongeant dans l’horreur du 7 octobre.

« Je pense que la justice commence par la reconnaissance des faits. » Cochav Elkayam-Levy s’est donné pour mission — celle « d’une vie » — de faire prendre conscience au monde la mesure des atrocités du 7 octobre, notamment en matière de violences sexuelles. Professeure à l’Université Hébraïque de Jérusalem, spécialiste en droit international et en études de genre, cette Israélienne de 39 ans a fondé il y a trois mois la Commission civile israélienne sur les crimes commis par le Hamas contre les femmes et les enfants le 7 octobre. De passage à Paris, elle se confie au Parisien. Au terme de l’entretien organisé dans les bureaux du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), envahie par l’émotion et par l’ampleur de sa tâche, elle versera quelques larmes.

Comment en êtes-vous venue à créer cette commission ?

COCHAV ELKAYAM-LEVY. J’ai compris que l’on avait assisté à des crimes contre l’humanité sous nos yeux, le fait qu’on attaque des civils, que l’on prenne des otages. En tant qu’experte des droits de l’homme, je me suis dit qu’il y aurait une vive réaction de la communauté internationale. Mais j’ai très vite constaté que les institutions de l’ONU ne réagissaient pas. Même après le rapport, réalisé avec 180 experts reconnus, que j’ai envoyé le 19 octobre à toutes les agences onusiennes concernées : ONU Femmes, le Rapporteur spécial contre les violences faites aux femmes, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW)… Je n’ai eu aucune réponse, pas même un accusé de réception. Je n’aurais jamais pu imaginer une chose pareille.

Qu’avez-vous ressenti face à ce silence ?

Ça m’a dévastée. Une semaine plus tard, j’ai été invitée à parler devant le comité CEDAW pour porter la parole d’organisations féministes israéliennes. La veille de mon intervention, le Comité a sorti un communiqué ne mentionnant ni les violences du 7 octobre ni les otages. Ça a été le coup de grâce. Je leur ai dit qu’ils reproduisaient les mécanismes qui poussent les femmes au silence lorsqu’elles sont victimes de violences individuellement. Et qu’ils nous les infligeaient à nous, collectivement. Ce silence participe aussi du fait d’entretenir le déni autour de cette question.

Comment l’expliquez-vous ?

Au début je me suis dit qu’il y avait des contraintes politiques, internes à l’ONU, ou des problématiques structurelles. Mais en réalité, il n’y a aucune justification. Ils nous ont déshumanisés, et nous avons vécu cela comme un profond sentiment d’antisémitisme. Cela affaiblit le système juridique international et les mécanismes que nous avons mis en place pour protéger les droits humains. C’est également une trahison à l’égard des générations futures. On sait que, globalement, les violences faites aux femmes sont niées. Mais j’ai été surprise que ce déni provienne d’institutions pourtant sensibilisées à ces enjeux et au poids du patriarcat. Je me suis donc dit qu’il fallait collecter toutes les preuves et informations sur ce qu’avaient vécu les femmes et les enfants. Fin octobre, j’ai lancé la Commission et créé un fonds d’archives avec l’ensemble de ces documents.

C’est aussi pour cela que vous avez souhaité venir en France ?

La justice commence par la reconnaissance des faits. Il faut donner une voix aux victimes, de manière respectueuse. L’important pour moi est que l’on s’assure que ces crimes ne se reproduisent pas et ne soient pas oubliés. Habituellement, les normes du droit international viennent des institutions qui supervisent les États. Et là, je me retrouve à venir dans des pays comme la France, qui croient en la liberté et aux droits de l’homme, pour que le droit international s’empare de la question.

Avec ces preuves dont vous disposez, quels sont vos objectifs désormais ?

Nous ne sommes pas une autorité de justice. Nous n’allons pas poursuivre les responsables de ces faits, je ne vais pas décider s’il y a suffisamment de preuves pour les caractériser. Je le fais davantage pour la mémoire, pour l’histoire et pour le vécu des femmes. Je tiens à ce que cette commission reste indépendante : les femmes qui viennent nous voir n’iraient peut-être pas voir la police ou les autorités. Là, elles ont un espace pour s’exprimer. Je ne représente pas le gouvernement, je représente les victimes.

Sur quels crimes votre commission enquête-t-elle ?

Cette commission ne documente pas seulement les violences sexuelles mais tout le spectre des crimes contre les femmes et les enfants. Les victimes brûlées vivantes, parfois après avoir été violées, les mutilations d’organes génitaux, les actes de torture et tous les traitements dégradants, ignobles, inhumains. Contre les familles notamment.

Elles ont été particulièrement ciblées ?

Oui. La façon dont ils ont torturé les familles, de toutes les façons possibles, sera pendant longtemps un sujet d’études, comme s’ils avaient imaginé les pires moyens d’infliger la douleur. Ils ont tué les parents devant leurs enfants, les enfants devant leurs parents… Sur l’une des vidéos, insoutenable, une fille et son père sont assassinés dans une pièce pendant que la mère et ses autres enfants sont kidnappés. Il est important de souligner que le Hamas voulait tout documenter. Toutes ces vidéos, ces photos… pour nous terroriser sur plusieurs générations.

Pourquoi avoir décidé de ne pas tout rendre public ?

Par respect pour les victimes, leur intimité, leur dignité. Les corps étaient si dégradés qu’il ne fallait pas que leurs familles voient cela. Il y a des milliers de vidéos, c’est au-delà de l’horreur. J’en ai vu beaucoup. Beaucoup trop.

Le viol est souvent utilisé comme une arme de guerre. Les crimes sexuels faisaient partie intégrante des plans du Hamas ?

L’intention est là, très clairement. Nous avons constaté de multiples violences sexuelles, des corps dans un tel état qu’il n’y a aucune place pour le doute. Ce sont des crimes contre l’humanité, faits pour détruire. Les corps, les familles, la communauté, la société.

Un certain nombre de femmes resteraient otages à Gaza. Vous craignez qu’elles soient victimes de sévices sexuels ?

Nous sommes très préoccupés par leurs conditions de détention. Je me suis exprimée la semaine dernière à la Knesset (le Parlement israélien) sur le sujet. Les auditions d’anciens captifs, mais aussi les témoignages de professionnels de santé qui s’en sont occupés, ont permis de mettre en évidence ces actes à Gaza. Cela s’est passé, cela continue à se produire. Il faut parfois des années pour que ces histoires sortent. À cause de la honte, de la stigmatisation, mais aussi parce que ces jeunes femmes revenues de captivité veulent recommencer à vivre, ne pas être seulement vues comme victimes.

Classé sous :Divers, Sciences humaines et sociales

Israël/Hamas: C’est aussi une guerre de l’information! Webinar donné par le Professeur Gisela Dachs. Dimanche 26 novembre à 18 heures CET.

18/11/2023

Voilà plus de 40 jours que les attaques barbares perpétrées par le Hamas ont précipité Israël dans une terrible guerre. 

Nous suivons tous heure par heure l’évolution du conflit, nous inquiétons sans cesse de l’avancée des soldats et du sort des otages.

Nous sommes ainsi témoins de l’importance cruciale du front médiatique et du rôle déterminant que joue la communication dans le conflit qui oppose Israël au Hamas. 

Nous avons la grande chance de pouvoir entendre l’analyse de Gisela Dachs,  professeur de communication à l’Université hébraïque de Jérusalem.

La guerre médiatique est un sujet complexe que cette remarquable experte décryptera pour vous.  

Webinar en français.

Je m’inscris

Gisela Dachs est professeur de communication au Forum Européen de
 l’Université hébraïque de Jérusalem.

Elle est titulaire d’un Master de l’Université de la Sorbonne à Paris et d’un doctorat de l’Université de Tel Aviv. Elle est également auteur de livres et journaliste, ayant travaillé pendant des décennies pour des médias français, suisses, autrichiens et allemands, principalement pour l’hebdomadaire DIE ZEIT, d’abord comme rédactrice politique au siège de Hambourg, puis comme correspondante israélienne. Depuis 2001, elle est également rédactrice en chef du « Jüdischer Almanach » publié par l’Institut Leo Baeck de Jérusalem. En 2021, son article « Les antisémites sont les autres. Sur les difficultés récentes de l’étude du problème de l’antisémitisme en Europe » est paru dans le volume Antisémitisme – Rien de nouveau en Europe ? Berghahn.

Classé sous :Sciences humaines et sociales

150 mystérieuses sphères de pierre ont été découvertes sur le site d’Ubeidiya, en Israël.

28/09/2023

Les sphéroïdes datent de plus d’1,4 Millions d’années et sont la preuve de la fabrication consciente d’objets par les premiers hominidés .

Une nouvelle étude menée (publiée dans la revue The Royal Society) par l’équipe d’Antoine Muller, archéologue au laboratoire d’informatique archéologique de l’Université hébraïque de Jérusalem, indique que ces sphères seraient le résultat d’un effort délibéré pour créer des formes parfaitement sphériques.

Il s’agirait donc de la plus ancienne preuve connue de planification et de symétrie dans l’histoire humaine.

L’étude et l’analyse mathématique menées ont révélé que les premiers humains ont façonné les sphères en plusieurs étapes, les rendant de plus en plus sphériques au fil du temps.

 Il fallait aux auteurs «une séquence préconçue mentalement avant l’exécution »

Le mystère demeure cependant sur leur utilisation. On peut imaginer qu’il s’agit de la fabrication d’un outil  servant à briser les os, ou bien d’un projectile! L’idée d’une finalité esthétique ou symbolique est également envisagée.

Article complet dans le journal Le Temps

Classé sous :Sciences humaines et sociales

Des fouilles archéologiques ont révélé l’existence d’un site de nécromancie.

25/07/2023

A 30 km de Jérusalem, à Bet Shemesh, se situe la grotte de Te’omim. Cette grotte très prisée des visiteurs, servit notamment de refuge aux membres de l’insurrection menée par Bar Kokhba.

Depuis 2009, d’importantes fouilles archéologiques, y sont menées conjointement par des équipes de l’Université Bar Ilan et du Centre de recherche des grottes de l’Université Hébraïque de Jérusalem.

Les équipes ont déjà mis la main sur 120 lampes à huile intactes, mais aussi des armes, des pièces de monnaie, des vases, et trois crânes humains. La disposition très précise des lampes et des crânes indique que tout avait été mis en place dans un but rituel.

Dans une étude publiée le 4 juillet, dans la prestigieuse Harvard Theological Review , les archéologues Eitan Klein et Boaz Zissu «affirment avec la prudence nécessaire que des cérémonies de nécromancie ont eu lieu dans la grotte de Te’omim lors de l’Antiquité tardive, et que cette grotte a servi de temple (nekyomanteion) dans cet objectif».

Les artefacts trouvés (lampes à huile, armes, crânes) ont été prélevés pour être étudiés et soumis à des analyses au carbone 14. Les analyses ont révélé qu’ils dataient du IIe au IVe siècle de notre ère.

Bien que le christianisme se soit enraciné en Europe et dans certaines régions du Levant à partir du IIIe siècle, le paganisme avait encore pignon sur rue durant les dernières décennies de l’Empire romain d’Occident. Les objets trouvés dans les boyaux de la grotte de Te’omim auraient été employés lors de rituels de nécromancie, visant à communiquer avec les défunts.

Toujours selon l’article publié, ce type de rites prenaient place dans des tombeaux ou des cavernes, parfois situées à proximité de cours d’eau. Ces nekyomanteion étaient considérés comme des oracles des morts », véritables portes de communication avec les Enfers. 

Classé sous :Sciences humaines et sociales

Des archéologues reproduisent le plus ancien instrument de musique du Moyen-Orient.

19/06/2023

Une équipe franco-israélienne d’archéologues a découvert sept minuscules flûtes taillées dans des os de poules d’eau.

Le site d’Eynan Mallaha fait l’objet de fouilles depuis plus de 70 ans. Il s’agit d’un site emblématique car c’est la que la civilisation natoufienne a basculé du nomadisme à un habitat sédentaire. On y retrouve les premiers villages de l’humanité, des habitations circulaires, des outils de pierre, des restes de la vie quotidienne, des sépultures et des milliers d’os d’oiseaux.

Laurent Davin, élève chercheur au CNRS et à l’Université hébraïque de Jérusalem, examinait certains des os récupérés sur le site lorsqu’il a remarqué de minuscules trous percés à intervalles réguliers le long de certains d’entre eux.

Il a a remarqué que les trous étaient à intervalles très réguliers et qu’ils avaient clairement été créés par l’homme.

L’une des flutes a été découverte entière. Il s’agit très certainement de la seule au monde dans cet état de conservation.

Une réplique de la flute découverte a été créée à l’identique de l’original et a permis d’entendre ce que les gens auraient entendu il y a 12 000 ans!

La flûte recréée produit un son strident et sifflant qui, pourrait être une imitation d’oiseaux prédateurs, notamment des faucons, qui mangent de petits oiseaux aquatiques.

Nous vous invitons à entendre ce son « vieux » de 12000 ans!

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Découverte archéologique essentielle

10/11/2022

« Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe »

Il s’agit de la première phrase écrite en Cananéen jamais découverte en Israël sur le site Tel Lachish.  
Elle remonte à 1700 ans avant JC et est inscrite sur un petit peigne en ivoire qui a été découvert lors de fouilles archéologiques menées conjointement par l’Université Hébraïque de Jérusalem et la Southern Adventist University.
Pourquoi cette découverte est essentielle ?
· Cette phrase, faisant référence à des activités du quotidien, ainsi que sa construction grammaticale démontrent l’usage de l’écriture par l’homme il y a plus de 3700 ans.     
· Cette découverte nous permet d’appréhender le mode de vie et la Culture des Cananéens de l’Age de Bronze.
· Enfin, il s’agit de la première inscription mentionnant l’utilisation d’un objet et non son appartenance.

https://www.geo.fr/histoire/un-peigne-a-poux-decouvert-en-israel-revele-une-phrase-ecrite-il-y-a-3700-ans-212507

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