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Les Amis Suisses de l'Université Hébraïque de jérusalem

Les Amis Suisses de l'Université Hébraïque de jérusalem

Notre mission : faire progresser la recherche scientifique d’intérêt général avec l’université de Jérusalem

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Médecine

En ce début d’année, nous vous présentons quelques unes des avancées majeures menées par les chercheurs de l’Université en 2024.

03/01/2025

L’Université Hébraïque de Jérusalem et ses professeurs, étudiants, chercheurs s’efforcent chaque jour de faire avancer la science, la recherche et le savoir pour le bien de tous.
Nous sommes heureux de vous présenter en cette première semaine de l’année une série d’avancées et découvertes scientifiques majeures menées au sein de l’Université en 2024.     

Une révolution dans le traitement du cancer
Pre-Cure, une technologie inspirée par Dr. Ofra Benny, révolutionne le traitement du cancer grâce à sa plateforme « Tumeur sur puce ». Ces bio-puces 3D de pointe déterminent rapidement le traitement et le dosage optimaux pour les patients atteints de tumeurs solides. Contrairement aux méthodes classiques, cette technologie fournit des réponses en quelques jours, ciblant les cancers gastro-intestinaux, gynécologiques et des voies aérodigestives supérieures. 

Quand les ouistitis s’appellent par leur nom!

Une étude dirigée par Dr. David Omer révèle que les ouistitis utilisent des vocalisations uniques, appelées « phee-calls », pour identifier et appeler des individus spécifiques. Ce comportement, jusque-là observé uniquement chez les humains, les dauphins et les éléphants, offre de nouvelles perspectives sur l’évolution du langage humain. Ecoutez une « conversation » entre oustitis.  

Corriger les erreurs en informatique quantique
Qedma, cofondée par Prof. Dorit Aharonov, propose un logiciel avancé de correction d’erreurs pour l’informatique quantique. Désormais disponible dans IBM Qiskit, cette technologie améliore considérablement la fiabilité des calculs quantiques. 
Les systèmes quantiques traditionnels sont extrêmement sensibles au bruit et aux inexactitudes, ce qui peut altérer considérablement les résultats. Le logiciel de Qedma offre une solution avancée pour réduire ces erreurs, rendant ainsi les calculs quantiques plus précis et mieux adaptés à des applications concrètes. En améliorant l’atténuation des erreurs, Qedma contribue à libérer tout le potentiel des ordinateurs quantiques, ouvrant la voie à des technologies quantiques plus robustes et évolutives dans des secteurs tels que la cryptographie, la science des matériaux et la pharmacie. Découvrez cette technologie fantastique sur Qedma.com

Les poissons choisissent leur propre date de naissance!
Une recherche révolutionnaire menée par le Dr Matan Golan de l’Université hébraïque et de l’Agricultural Research Organization – Volcani Institute révèle que les embryons de poissons contrôlent activement le moment de leur éclosion grâce à une neurohormone appelée hormone de libération de la thyrotropine (TRH). L’étude montre que la TRH déclenche la libération d’enzymes qui dissolvent la paroi de l’œuf, permettant ainsi aux embryons d’éclore précisément lorsque les conditions sont optimales. Cette découverte bouleverse l’idée que les embryons sont passifs et met en lumière leur capacité à prendre des décisions cruciales pour leur survie. Les résultats apportent des éclairages évolutifs clés, démontrant comment les vertébrés adaptent leurs stratégies de survie à leur environnement et révélant un circuit neuronal jusqu’alors inconnu.

Ralentir le vieillissement à l’échelle cellulaire
Ananda Labs, fondée par le  Dr. Yosef (Yossi) Buganim, se concentre sur la reprogrammation cellulaire pour inverser les signes du vieillissement. En s’appuyant sur le reprogrammation cellulaire avancée et des technologies scientifiques de pointe, Ananda Labs s’attaque aux causes profondes du vieillissement biologique plutôt qu’à ses simples symptômes.Leur approche novatrice vise à rajeunir les cellules et les tissus au niveau moléculaire, offrant ainsi la possibilité d’inverser les principaux signes du vieillissement et de restaurer les fonctions cellulaires. Cette technologie transformative promet d’allonger la durée de vie en bonne santé, changeant le paradigme du vieillissement en un processus qui peut être géré, retardé, voire inversé.

Classé sous :Médecine, Science et technologie, Vie de l'Université

Une découverte majeure identifie les marqueurs précoces de la maladie d’Alzheimer.

08/09/2024

C’est une première mondiale : des chercheurs de l’Université hébraïque ont découvert une voie cellulaire distincte, dans le cerveau, qui présente les marqueurs de l’apparition future de la maladie d’Alzheimer, une vingtaine d’années environ avant que les symptômes ne se manifestent. 

Cette détection précoce pourrait conduire à un traitement préventif de cette maladie dégénérative.

Naomi Habib ainsi que les doctorants Anael Cain et Gilad Green de l’Université hébraïque, ont dirigé une équipe de chercheurs dispersés entre les universités de Columbia et Harvard et le Rush Medical Center de Chicago.

Naomi Habib explique que la maladie d’Alzheimer “n’est pas seulement un vieillissement accéléré, mais qu’elle emprunte un chemin cellulaire bien à elle”.

L’étude menée permet désormais d’identifier les marqueurs moléculaires et de déterminer si un individu est sur la voie cellulaire d’un vieillissement sain ou au contraire de la maladie d’Alzheimer.

Cette découverte va permettre d’orienter les patients vers les traitements les plus appropriés.

« Nous pensons savoir ce qui est à l’origine de la maladie, mais nous devons désormais apporter la preuve que le fait de changer la réponse va permettre d’en inverser le cours » indique le professeur Habib.

À l’aide de données issues du cortex prefrontal de 437 cerveaux vieillissants, les chercheurs ont étudié 1,65 million de cellules cérébrales et montré que ces changements cellulaires – qui commencent au moins 20 ans avant les premiers signes de démence – déterminent le destin du cerveau vieillissant et la progression de la maladie d’Alzheimer.

L’étude a été publiée le mois dernier dans la revue scientifique à comité de lecture Nature.

Jusqu’à cette étude, les chercheurs n’avaient accès qu’à des tissus cérébraux post-mortem, explique Habib, 45 ans, au Times of Israel.

Cela signifiait que les scientifiques ne pouvaient comparer que des cas avancés de « cerveaux d’Alzheimer avec des cerveaux sains », poursuit-elle. « Nous avions de ce fait une information très biaisée parce que nous n’avions qu’une toute petite fenêtre sur le stade avancé de la maladie. »

Ces dernières années, « grâce à la coopération internationale », souligne-t-elle, les chercheurs ont construit un ensemble de données pour cartographier 1,65 million de cellules cérébrales. Dans le même temps, Naomi Habib et ses chercheurs ont développé un algorithme innovant, appelé BEYOND, qui leur a permis d’examiner les trajectoires de ces cellules cérébrales.

Cela permet de dire si telle ou telle personne est sur le point de développer la maladie d’Alzheimer ou sur une voie différente, celle d’un vieillissement dans de meilleures conditions de santé », explique le professeur Habib. « Nous avons pu distinguer ces deux processus à l’œuvre dans ces cerveaux vieillissants et en étudier de bout en bout la dynamique. Nous avons pu voir ce qui se passait tout au long de ces étapes. »

Cela a été rendu possible par la très grande quantité de données et une approche algorithmique unique, poursuit-elle.

Piratage du cerveau

À l’intérieur du cerveau se trouvent des cellules de soutien – les cellules gliales autrement appelées microglies et astrocytes – qui, selon Habib et son équipe de recherche, commencent à changer au tout début de la maladie d’Alzheimer, en réagissant d’une manière « résolument déterminante ».

« Il s’écoule de nombreuses années entre l’événement initiatique et le pronostic clinique de démence », précise Habib. Mais en identifiant les cellules spécifiques impliquées, « nous avons ouvert la voie à l’identification précoce des personnes à risque de maladie d’Alzheimer ».

« C’est réellement passionnant », confie-t-elle, « parce que tout cela a lieu avant les premiers symptômes cliniques de démence, lorsque les chances de guérison sont encore élevées. »

Une découverte majeure qui nous l’espérons augurera de nouveaux traitements efficaces et précoces.


Classé sous :Médecine

Conference by Professor Asher Ben-Arieh: The consequence of Hate and Trauma.

10/08/2024

NATIONAL CENTER FOR INNOVATION IN CHILDREN’S RESILIENCE, TRAUMA, AND MENTAL HEALTH

Jeudi 26 septembre au GIL à 19 heures. Conférence en Anglais

Inscription obligatoire

In response to the October 7th massacre and its ongoing impact in Israel, the newly established National Center for Innovation in Children’s Resilience, Mental Health, and Trauma aims to lead advancements in research, treatment, and training. Created through a collaboration between The Haruv Institute and The Paul Baerwald School of Social Work and Social Welfare at the Hebrew University, the Center will go beyond traditional methods, serving as a hub for innovative interventions and transformative research. It will bring together experts, scholars, practitioners, and students to develop new strategies to enhance children’s resilience and mental health.

Professeur Asher Ben-Arieh will present you the new Center.

Nous vous attendons nombreux le 26 septembre prochain.

Inscription obligatoire: https://my.weezevent.com/national-center-for-children-trauma

Classé sous :Évènements, Médecine, Sciences humaines et sociales

Des Mélanges Aléatoires de Peptides : Une Nouvelle Frontière contre la Résistance aux Antibiotiques.

07/08/2024

La résistance aux antibiotiques est une menace sérieuse pour la santé, car certaines bactéries deviennent de plus en plus difficiles à traiter. Une étude récente, dirigée par le Prof. Zvi Hayouka de l’Institut de Biochimie, Sciences alimentaires et Nutrition à l’Université hébraïque de Jérusalem, et le Prof. Jens Rolff de la Freie Universität Berlin, avec le chercheur postdoctoral Dr. Bernardo Antunes, propose une nouvelle approche pour contrer ce problème.

Les peptides antimicrobiens sont de petites protéines naturelles produites par notre corps ou créées en laboratoire pour tuer ou neutraliser les microbes comme les bactéries. Cette étude explore l’utilisation de mélanges aléatoires de ces peptides pour combattre les infections. Contrairement aux peptides uniques, ces mélanges semblent beaucoup moins susceptibles de provoquer des résistances chez les bactéries.

Les chercheurs ont testé ces mélanges contre Pseudomonas aeruginosa, une bactérie particulièrement difficile à traiter. Les résultats ont montré que les mélanges étaient efficaces pour combattre cette bactérie sans être toxiques. Cette approche innovante pourrait offrir une alternative prometteuse aux antibiotiques traditionnels et aider à préserver la santé publique en ralentissant le développement de résistances.

Classé sous :Développement durable, Médecine

Le nouveau modèle prédictif de l’Université pour le stress post-traumatique

26/06/2024

Anticiper et agir pour la santé mentale

Une étude récente de l’Université Hébraïque de Jérusalem a développé un modèle prédictif pour le trouble de stress post-traumatique (SSPT) à la suite de l’attaque terroriste de masse du 7 octobre 2023 et de la guerre Israël-Hamas qui a suivi. Selon cette recherche, environ 5,3 % de la population israélienne, soit près de 520 000 personnes, pourraient développer un SSPT en raison de ces événements traumatisants. Ce modèle représente un outil crucial pour anticiper les besoins en interventions de santé mentale et peut être adapté pour gérer des situations similaires à l’échelle mondiale.

Un modèle pour prédire le stress post-traumatique après une tragédie nationale

Dirigée par Dana Katsoty, doctorante au Département de Psychologie de l’Université Hébraïque de Jérusalem, en collaboration avec Michal Greidinger de l’Université de Haïfa, le Professeur Yuval Neria de l’Université Columbia, le Professeur Ido Lurie de l’Université de Tel Aviv et du Centre de Santé Mentale Shalvata, ainsi que le Dr. Aviv Segev de l’Université de Tel Aviv, du Centre de Santé Mentale Shalvata et du King’s College de Londres, cette étude* a élaboré un modèle prédictif novateur pour le stress post-traumatique.

L’attaque du 7 octobre 2023 par les terroristes du Hamas a déclenché une crise profonde en Israël, générant un traumatisme généralisé et des défis majeurs en matière de santé mentale. L’objectif de cette recherche était de prédire la prévalence du trouble de stress post-traumatique en fonction de l’exposition au traumatisme parmi différents segments de la population israélienne.

Méthodologie et groupes d’exposition

Les chercheurs ont divisé la population israélienne en six groupes basés sur leur exposition au conflit :

  1. Exposition directe au terrorisme
  2. Proximité immédiate au terrorisme
  3. Soldats impliqués dans les combats et unités de soutien
  4. Exposition intense aux attaques de roquettes
  5. Exposition modérée aux attaques de roquettes
  6. Communautés affectées indirectement

En utilisant des bases de données nationales, l’équipe a estimé la taille de chaque groupe, effectué une revue de la littérature pour dériver les taux de prévalence du trouble de stress post-traumatique, et réalisé une méta-analyse à effets aléatoires.

Résultats et implications

Les résultats de l’étude indiquent qu’environ 5,3 % de la population israélienne, soit environ 519 923 individus, pourraient développer un SSPT suite à l’attaque terroriste et au conflit, avec un intervalle de prédiction variant de 160 346 à 879 502 personnes. Cette découverte met en lumière l’impact considérable des traumatismes de masse sur la santé mentale et fournit un outil indispensable pour les décideurs politiques, les cliniciens et les chercheurs.

Recommandations pour les politiques de santé mentale

Ce modèle prédictif offre une opportunité essentielle pour des actions politiques proactives. Il est impératif que les ressources soient allouées de manière adéquate pour les services de santé mentale, incluant un financement accru pour les consultations, les programmes de thérapie et les soins psychiatriques. Compte tenu de l’ampleur des besoins anticipés, des modèles systémiques et globaux doivent être adoptés pour faciliter les interventions à grande échelle.

Les recommandations spécifiques incluent :

  • Thérapies de groupe fondées sur des preuves
  • Protocoles individuels à court terme
  • Initiatives de prévention et d’intervention précoce
  • Utilisation de technologies numériques pour surveiller et gérer les symptômes de santé mentale

Les gouvernements doivent également investir dans des programmes de formation pour les professionnels de la santé mentale afin d’améliorer leur capacité à identifier et traiter efficacement le SSPT. Intégrer des modèles prédictifs dans les plans de préparation aux catastrophes peut aider à mettre en œuvre des interventions de santé mentale après des événements traumatiques de masse. Une collaboration mondiale est également nécessaire pour partager les connaissances et les meilleures pratiques afin de répondre aux besoins de santé mentale à plus grande échelle.

L’étude, intitulée « A Prediction Model of PTSD in the Israeli Population in the Aftermath of October 7th, 2023, Terrorist Attack and the Israel-Hamas War, » est disponible sur medRxiv et peut être consultée ici.

Chercheurs et Institutions :

  • Dana Katsoty, Université Hébraïque de Jérusalem
  • Michal Greidinger, Université de Haïfa
  • Yuval Neria, Université Columbia
  • Aviv Segev, Université de Tel Aviv et King’s College de Londres
  • Ido Lurie, Université de Tel Aviv et Centre de Santé Mentale Shalvata

Ce modèle prédictif représente une avancée majeure dans la préparation et la gestion des interventions de santé mentale en réponse aux traumatismes de masse, offrant ainsi une lueur d’espoir pour ceux qui en souffrent.

  • Lisez ici l’étude complète

Classé sous :Médecine, Sciences humaines et sociales

Un nouveau secret biologique de l’attraction amoureuse…

20/06/2024

Qu’est-ce qui fait tomber les gens amoureux ? Il est certain que le comportement et l’apparence des individus jouent un rôle. Le lien romantique est une composante essentielle de la vie humaine, étroitement liée au bien-être, à la santé physique et mentale, au bonheur, à la satisfaction de vivre, au développement personnel et au désir sexuel. Cependant, les mécanismes neuronaux et comportementaux qui expliquent pourquoi nous sommes attirés par certaines personnes plutôt que d’autres restent encore inconnus.

Les mécanismes de l’attachement romantique chez les humains sont largement méconnus. Cependant, des chercheurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem ont récemment découvert que l’alignement des réponses physiologiques entre les individus – fréquence cardiaque, respiration et conductance cutanée – joue également un rôle crucial dans l’efficacité de la flèche de Cupidon.

Lorsque deux personnes sont physiologiquement synchronisées, leurs fonctions corporelles s’alignent d’une manière mesurable et se produisent souvent naturellement lors des interactions. Les résultats montrent que certaines personnes sont des « super synchroniseurs » qui se synchronisent naturellement bien dans des contextes sociaux et non sociaux, et sont donc perçues comme plus attrayantes sur le plan romantique. Cela ouvre la voie à des recherches supplémentaires sur la façon dont la synchronie physiologique et comportementale peut largement façonner les relations humaines, a déclaré le Dr Shir Atzil et son équipe du département de psychologie de l’UH.

Le rôle de la synchronie dans l’attraction romantique

Cette recherche vise à répondre à deux questions fondamentales sur le rôle de la synchronie dans l’attraction romantique. Premièrement, la synchronie provoque-t-elle l’attraction ? Ou bien, la synchronie résulte-t-elle d’une attraction déjà présente qui incite à se synchroniser davantage ? Ces interactions peuvent également être bidirectionnelles. Deuxièmement, existe-t-il des différences individuelles dans la capacité à se synchroniser qui influencent l’attrait ?

La recherche a intégré des méthodes expérimentales et observationnelles pour découvrir comment la synchronie physiologique influence l’attrait romantique. Une expérience en ligne impliquant 144 participants a montré que l’induction de la synchronie entre les acteurs augmentait significativement leurs cotes d’attractivité. L’étude vient d’être publiée dans le journal Communications Psychology sous le titre « La synchronie sociale et non sociale est interreliée et romantiquement attrayante ».

D’autres investigations dans un scénario de speed-dating en laboratoire avec 48 participants ont identifié des « super synchroniseurs » qui étaient constamment jugés plus attrayants sur le plan romantique, soulignant le potentiel de l’alignement physiologique pour améliorer considérablement l’attrait perçu.

« Nos résultats suggèrent que la capacité à se synchroniser avec les autres pourrait ne pas être simplement une compétence sociale, mais plutôt découler de capacités sensorimotrices fondamentales nécessitant que l’individu s’adapte à des stimuli dynamiques », a déclaré Atzil. Cette adaptabilité, qu’elle réponde à des signaux sociaux ou à des motifs rythmiques, est perçue comme attrayante, potentiellement en raison des bénéfices physiologiques qu’un partenaire synchronisé peut apporter.

L’étude suggère que la synchronisation des états physiologiques peut améliorer la régulation de divers systèmes corporels, rendant les interactions plus épanouissantes. De plus, une synchronie efficace pourrait indiquer des avantages cognitifs et évolutifs, soulignant une importance biologique plus profonde de cette capacité.

L’équipe a conclu que leur étude « non seulement fait progresser notre compréhension de l’attraction romantique, mais ouvre également la voie à une exploration plus approfondie de la manière dont la synchronie physiologique et comportementale peut façonner les relations humaines dans des contextes plus larges ».

Malgré ces perspectives prometteuses, Atzil reconnaît les limites de la recherche. « La conception transversale de notre étude limite notre capacité à tirer des conclusions définitives sur la stabilité à long terme de la synchronie en tant que trait et sa relation causale avec l’attraction romantique. De futures recherches exploreront plus profondément ces dynamiques, en particulier en tenant compte des implications de la synchronie dans les relations amoureuses durables et entre différentes orientations sexuelles. »

Classé sous :Médecine, Sciences humaines et sociales

Révélations sur le diabète de type 1 

06/06/2024

Une nouvelle étude de l’Université Hébraïque, dirigée par le Dr Milan Patra et les professeurs Ittai Ben-Porath et Yuval Dor, révèle que les cellules bêta pancréatiques humaines vieillissantes, qui produisent de l’insuline, montrent des signes de vieillissement appelés sénescence. Malgré cela, ces cellules continuent de bien fonctionner en gardant des niveaux élevés de gènes importants pour leur rôle, ce qui leur permet de libérer de l’insuline en réponse au glucose et d’aider à réguler le taux de sucre dans le sang. En outre, ces cellules âgées activent des gènes qui peuvent stimuler le système immunitaire, notamment par une activité accrue de la voie de l’interféron.

Cette découverte indique que les cellules bêta vieillissantes pourraient jouer un rôle crucial dans la régulation du système immunitaire et être liées aux réactions auto-immunes observées dans le diabète de type 1, offrant ainsi une nouvelle perspective pour lutter contre cette maladie.

Contexte : Le défi du diabète

Le diabète, caractérisé par une déficience ou une résistance à l’insuline, repose sur le dysfonctionnement des cellules bêta pancréatiques, responsables de la sécrétion d’insuline pour éliminer le glucose du sang. Améliorer ou préserver la fonction de ces cellules est crucial pour développer des traitements contre le diabète. À l’échelle mondiale, environ 463 millions d’adultes, soit environ 1 sur 11, sont confrontés à cette condition, un chiffre qui devrait exploser en raison du vieillissement de la population, de l’urbanisation, des régimes alimentaires pauvres et des modes de vie sédentaires. Les projections indiquent que d’ici 2045, plus de 700 millions de personnes pourraient être affectées, posant des défis énormes aux systèmes de santé, aux économies et aux efforts de santé publique. Une action urgente est impérative pour endiguer cette vague, nécessitant des stratégies de prévention efficaces, un meilleur accès aux soins et des traitements innovants.

Principales découvertes : Fonctionnalité et réponse immunitaire

L’étude, publiée dans Nucleic Acids Research, démontre qu’une partie significative des cellules bêta pancréatiques adultes humaines activent un gène appelé p16, indiquant qu’elles sont dans un état de sénescence cellulaire. Fait intéressant, ces cellules sénescentes, plutôt que de montrer des signes de dysfonctionnement, montrent des niveaux élevés de gènes importants pour leur fonction. Ainsi, ces cellules semblent posséder un niveau de fonctionnalité et de maturité supérieur à celui de leurs voisines non sénescentes. Assez surprenant, car les cellules sénescentes identifiées précédemment dans d’autres tissus sont généralement considérées comme dysfonctionnelles et ayant des effets nocifs.


 Îlots pancréatiques adultes marquant les cellules bêta sénescentes
Îlots pancréatiques adultes marquant les cellules bêta sénescentes.
Les cellules bêta (marquées en vert) dans le pancréas sont organisées en structures appelées îlots. Chez la plupart des adultes, il a été constaté qu’un sous-ensemble de ces cellules devient sénescent et affiche le marqueur p16, montré ici en rouge. L’image montre un îlot typique dans un pancréas adulte. Barre d’échelle = 50 μm.
© Nucleic Acids Research

En analysant l’organisation génétique des cellules bêta sénescentes, les chercheurs ont découvert qu’elles modifient l’emballage des gènes – la chromatine, générant une organisation reprogrammée qui permet l’activation de la fonctionnalité. En raison de cela, il semble que les cellules bêta vieillissantes ont la capacité de libérer de l’insuline en réponse au glucose en quantités encore plus importantes, ce qui aide à réguler efficacement les niveaux de sucre dans le sang.

Cette étude a également révélé que les cellules bêta sénescentes ont des niveaux élevés de gènes qui communiquent avec le système immunitaire. Cette réponse, appelée « réponse à l’interféron », agit normalement pour signaler une infection virale aux cellules immunitaires, recrutant leur attaque. Cependant, les cellules bêta sénescentes activent cette voie en l’absence d’une telle infection : ce sont des changements moléculaires dans les cellules elles-mêmes qui simulent cette réponse. La conséquence potentielle est une stimulation accrue des cellules immunitaires pour attaquer les cellules bêta, le processus fondamental qui conduit au diabète de type 1. Cela signifie que les cellules bêta vieillissantes pourraient aider à réguler les réponses immunitaires et pourraient être importantes pour comprendre les réactions auto-immunes dans le diabète de type 1. Potentiellement, bloquer cette réponse, ou le processus de sénescence, pourrait être utilisé pour prévenir la progression du diabète de type 1 à ses premiers stades.

Implications pour le traitement du diabète

La découverte que les cellules bêta pancréatiques vieillissantes peuvent conserver une haute fonctionnalité et répondre aux signaux immunitaires remet en question la vue traditionnelle selon laquelle les cellules sénescentes sont purement nuisibles. Cette nouvelle compréhension ouvre la porte à des thérapies potentielles visant à préserver ou à améliorer la fonction de sécrétion d’insuline des cellules bêta chez les patients diabétiques.

« Ces découvertes sont cruciales car elles suggèrent que les cellules bêta sénescentes ne sont pas un handicap, mais peuvent agir, de manière prédéfinie, pour améliorer la production d’insuline à mesure que nous vieillissons, contrant d’autres effets nuisibles », a déclaré le professeur Ittai Ben Porath. « De plus, s’il est établi que la sénescence des cellules bêta est une caractéristique prédominante des premiers stades du diabète de type 1, le ciblage de ces cellules par un traitement médicamenteux pourrait représenter une nouvelle approche pour prévenir l’attaque auto-immune des cellules bêta. »

Directions futures de la recherche

Les projets de recherche futurs se concentreront sur l’exploration approfondie des mécanismes qui augmentent l’activité des programmes de maturation fonctionnelle dans les cellules bêta vieillissantes, influencés par la dynamique de la chromatine. Une compréhension complète de ces processus promet de développer des thérapies ciblées visant à améliorer la fonctionnalité et la longévité des cellules bêta, ce qui améliorerait la qualité de vie des personnes atteintes de diabète. De plus, comprendre comment le processus de sénescence affecte l’interaction entre les cellules immunitaires et les cellules bêta, et si cela est réellement lié au diabète, pourrait ouvrir la voie à de nouvelles approches thérapeutiques.

Classé sous :Médecine

Une découverte de l’Université Hébraïque offre un nouvel outil prédictif pour le cancer utilisant la nano-informatique et l’IA.

30/05/2024

La découverte de l’Université Hébraïque pourrait « révolutionner » le traitement du cancer avec une nouvelle percée dans la prédiction du cancer utilisant la nano-informatique et l’intelligence artificielle.

Une autre étape dans la lutte contre le cancer a été accomplie par des chercheurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem (HU).

L’étudiant en doctorat Yoel Goldstein et la Professeure Ofra Benny de l’École de Pharmacie de la Faculté de Médecine de l’HU ont collaboré avec le Professeur Tommy Kaplan, chef du département de biologie computationnelle à l’École d’Ingénierie et d’Informatique.

Ils ont introduit une nouvelle méthode qui combine la nano-informatique et le machine learning pour prédire précisément les comportements des cellules cancéreuses. Cette approche permettra d’identifier des sous-populations de cellules avec des caractéristiques distinctes, telles que la sensibilité aux médicaments et le risque de métastase à d’autres parties du corps.

Ces recherches pourraient transformer le diagnostic et le traitement du cancer, en améliorant la médecine personnalisée grâce à la possibilité de tester rapidement et avec précision les comportements des cellules cancéreuses à partir de biopsies de patients. Cela pourrait mener au développement de nouveaux tests cliniques pour surveiller la progression de la maladie et l’efficacité du traitement.

Les chercheurs ont récemment publié leur étude dans le prestigieux journal Science Advances du groupe Nature sous le titre « Magnetism and photo dual-controlled supramolecular assembly for suppression of tumor invasion and metastasis« .

« Notre méthode est unique dans sa capacité à distinguer entre des cellules cancéreuses qui paraissent identiques mais se comportent différemment au niveau biologique, » a déclaré Goldstein. « Cette précision est obtenue grâce à l’analyse algorithmique de la manière dont les micro et nanoparticules sont absorbées par les cellules. La capacité de collecter et d’analyser de nouveaux types de données ouvre de nouvelles possibilités pour le domaine, avec le potentiel de révolutionner le traitement et le diagnostic cliniques grâce au développement de nouveaux outils. »

Les chercheurs ont déclaré que cette découverte ouvre la voie à de nouveaux types de tests cliniques qui pourraient avoir un impact significatif sur les soins aux patients. « Cette découverte nous permet potentiellement d’utiliser des cellules de biopsies de patients pour prédire rapidement la progression de la maladie ou la résistance à la chimiothérapie, » a déclaré Benny. « Elle pourrait également mener au développement de tests sanguins innovants qui évaluent l’efficacité des traitements d’immunothérapie ciblée, par exemple. »

Les outils actuels pour prédire et détecter le cancer manquent souvent de précision et d’efficacité. Les méthodes traditionnelles telles que les scans d’imagerie et les biopsies tissulaires peuvent être invasives, coûteuses et chronophages, entraînant des retards dans le traitement et des diagnostics potentiellement erronés.

Ces approches peuvent ne pas capturer la nature dynamique de la progression du cancer et peuvent donner des informations limitées sur le comportement de la maladie au niveau cellulaire. En conséquence, les patients peuvent faire face à des retards dans le diagnostic, des résultats de traitement sous-optimaux et une détresse psychologique accrue.

L’étude a souligné le besoin urgent de développer des outils de diagnostic plus efficaces et non invasifs, tels que la découverte de l’Université, qui représente une avancée significative dans la médecine personnalisée, offrant de l’espoir pour des stratégies de traitement plus efficaces et personnalisées pour les patients atteints de cancer.

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Classé sous :Médecine, Science et technologie

La pollution de l’air peut causer un ralentissement de la croissance fœtale.

30/05/2024

Une étude récente menée par l’Université Hébraïque de Jérusalem a établi un lien entre l’exposition aux particules fines (PM2.5) et le risque de donner naissance à des nouveaux nés de faible poids.

L’étude, dirigée par le Dr Wiessam Abu-Ahmad et le Professeur Hagai Levine, (de la Faculté de santé Publique Braun) en collaboration avec la Professeure Ronit Nirel, (département des statistiques) a analysé les données issues d’une revue systématique et d’une méta-analyse exhaustive englobant 84 études dans le monde entier, représentant environ 42 millions de naissances. Les résultats attirent l’attention sur les risques sanitaires prononcés associés aux particules fines généralement émises par les transports et l’industrie.

Le Dr Abu-Ahmad a souligné : « Notre analyse révèle de fortes variations régionales dans les impacts de la pollution de l’air sur le développement fœtal. Cela souligne la nécessité d’une approche localisée pour surveiller et atténuer la pollution de l’air. Les corrélations fortes trouvées dans les études européennes, probablement influencées par des conditions environnementales et climatiques spécifiques sont particulièrement inquiétantes. »

La recherche indique une relation positive entre des niveaux élevés de particules PM2.5 pendant la grossesse et une probabilité accrue que les bébés naissent avec un poids insuffisant. Un faible poids à la naissance est un problème critique car il est lié à de nombreuses complications de santé plus tard dans la vie, y compris les maladies cardiaques, le diabète et les problèmes de développement.

Les chercheurs insistent sur l’urgence d’établir une base de données nationale mise à jour pour surveiller efficacement les effets de la pollution de l’air en Israël. « Les divergences entre les études mondiales mettent en lumière la complexité des risques pour la santé environnementale et le besoin crucial de recherches et de politiques ciblées », a expliqué le Professeur Levine.

Cette étude fait partie d’une initiative de recherche plus large axée sur les expositions environnementales et la croissance fœtale. Les conclusions de cette étude sont essentielles pour renforcer la lutte contre la pollution de l’air et protéger la santé publique, en particulier celle des nourrissons et des femmes enceintes.

Les implications de l’étude soulignent la nécessité de réévaluer les politiques de santé publique pour donner la priorité au bien-être des populations les plus vulnérables, en particulier les femmes enceintes et les enfants.

Le Professeur Levine a en outre insisté sur la responsabilité sociétale d’adopter des pratiques plus saines et plus respectueuses de l’environnement : « Il est impératif que les actions personnelles et gouvernementales soient intensifiées pour faire face à ce danger sanitaire. Des mesures efficaces, y compris des réglementations plus strictes pour réduire les sources d’émission, l’application du principe du ‘pollueur-payeur’ et un engagement politique sont essentiels pour protéger la santé publique des générations actuelles et futures. »

Retrouvez l’étude scientifique dans son intégralité dans la revue scientifique Science of The Total Environment.

Classé sous :Divers, Médecine

A la découverte des grandes innovations menées par l’Université en 2023.

10/02/2024

Dans une année marquée par les conflits nationaux et régionaux, l’Université hébraïque de Jérusalem se distingue par ses contributions exceptionnelles à la recherche. Nos chercheurs réalisent constamment des découvertes révolutionnaires qui apportent espoir et progrès. Dans cet article, nous présentons avec fierté sept découvertes remarquables, mettant en avant l’impact positif du dévouement de nos chercheurs à faire progresser le savoir.


Premier Test de Grossesse à Base de Salive: Salignostics, une start-up israélienne fondée en 2017, a développé, le Salistick, considéré par le Time Magazine comme l’une des meilleures inventions de 2023. Pourquoi ? Ce produit est le premier test de grossesse au monde basé sur la salive, une grande avancée pour les femmes. Sous la direction du Professeur Aharon Palmon et du Docteur Omer Deutsch, l’équipe innove pour rendre l’expérience du test de grossesse plus confortable pour les futures mères.

Physique et résistance des matériaux: Le Professeur Jay Fineberg, du Racah Institute of Physics de la Faculté des sciences de l’Université hébraïque de Jérusalem, a révélé que des fissures dans certains matériaux peuvent se propager plus rapidement que la vitesse du son. Cette découverte met en lumière le rôle critique des fissures dans la résistance des matériaux, créant des ondes de choc à l’intérieur du matériau.

Archéologie et découverte des Épées de la mer Morte: En collaboration avec l’Université Ariel, nos archéologues ont découvert quatre épées remarquablement bien préservées datant du Ier au IIIe siècle après J.-C. Ces épées, trouvées dans le désert de Judée, offrent un aperçu fascinante de l’histoire des rebelles juifs pendant la domination romaine. La découverte a été faite au mois de juin dans la réserve naturelle d’Ein Gedi. Il est très probable que la dernière insurrection juive, connue sous le nom de révolte de Bar Kokhba, de 132 à 135 de notre ère, soit l’événement à l’origine de la dissimulation de ces armes

Meat Crust: Le Professeur Oren Tirosh et son équipe de recherches ont développé une croûte antioxydante unique pour la viande frite, la protégeant ainsi contre la peroxydation lipidique et prolongeant sa durée de conservation. Cette solution économique change la donne en matière de qualité des produits carnés.

Légumes probiotiques: Wonder Veggies, fondée en 2022, a développé une technologie permettant de cultiver naturellement des légumes et des fruits probiotiques. Le Professeur Oded Shoseyov et le Professeur Betty Schwartz, experts de renom à l’Université hébraïque, mènent cette entreprise, offrant une approche révolutionnaire pour combiner des légumes frais avec des probiotiques.

Lait maternel en poudre: Nous vous avions déjà présenté la société Wilk une entreprise leader dans le lait maternel cultivé, fondée par le Professeur Nurit Argov. Wilk a réalisé une percée scientifique en incorporant des composants essentiels du lait maternel dans les laits en poudre pour bébés. Une innovation sans précédent pour la santé des bébés qui pourront bénéficier des bienfaits du lait maternel sans être allaités!

Avancée dans la recherche sur l’autisme: Environ 1 enfant sur 100 est affecté par les troubles du spectre autistique (TSA), un groupe divers de conditions liées au développement cérébral qui influent sur la manière dont les individus perçoivent et interagissent socialement avec les autres. Le Professeur Haitham Amal et son équipe de l’École de Pharmacie de la Faculté de Médecine de l’Université hébraïque de Jérusalem ont identifié un lien direct entre les niveaux d’oxyde nitrique dans le cerveau et les indicateurs de l’autisme. Cette percée, publiée dans la première moitié de 2023, offre non seulement de nouvelles perspectives sur les traitements potentiels des TSA, mais elle a également des implications pour d’autres conditions neurologiques et psychiatriques.

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Comment la Faculté de Vétérinaires soigne les chiens blessés lors des combats.

28/01/2024

La brigade canine Oketz, est une unité d’élite, considérée parmi les meilleurs au monde. Le rôle des chiens sur le front est essentiel, notamment dans la détection des explosifs, la recherche de blessés dans les décombres.

Mickey, a été grièvement blessée à Gaza. Les vétérinaires suspectaient des lésions cérébrales qui l’empêcheraient de se remettre sur pattes. Elle a suivi un traitement innovant auprès de la Faculté de vétérinaire de l’Université à Beit Vegan. Elle a en effet été soignée par le biais de la thérapie d’oxygénation hyperbare. Il s’agit d’une première mondiale dans le traitement des animaux.

Découvrez son histoire et son rétablissement dans ce reportage très émouvant.

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Une avancée majeure dans la lutte contre les infections résistantes aux antibiotiques.

14/08/2023

La menace croissante de la résistance bactérienne aux antibiotiques est une préoccupation mondiale pour la communauté médicale et scientifique.

Une équipe dirigée par les professeurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem et l’hôpital Hadassah, a entrepris une étude internationale de grande envergure visant à trouver des solutions novatrices à ce problème urgent de santé publique.


L’étude, menée par le Professeur Ran Nir-Paz, spécialiste en microbiologie clinique et maladies infectieuses, et le Dr. Ronen Hazan, de l’Institut de Biorecherche de l’École Dentaire de l’Université, a démontré l’efficacité impressionnante de la thérapie par bactériophage PASA16.

Les bactériophages sont des virus qui ciblent spécifiquement les bactéries nuisibles. Ils agissent comme “prédateurs” de bactéries et ont été utilisés pour lutter contre une bactérie particulièrement résistante appelée Pseudonomas aeruginosa.

Cette étude, la plus grande de son genre, a enregistré un taux de succès remarquable de 86,6 % dans le traitement des infections résistantes à Pseudomonas aeruginosa. Ces résultats impressionnants ont été obtenus grâce à une approche personnalisée mise au point par l’équipe de chercheurs.

Les patients, ayant souvent un système immunitaire affaibli, ont été traités avec succès grâce à cette thérapie novatrice. Les effets secondaires mineurs et gérables ont souligné la sécurité et l’efficacité de l’approche. Ce succès a ouvert la voie à de futures études cliniques et renforcé la conviction que la thérapie par bactériophage PASA16 peut jouer un rôle essentiel dans la lutte contre les infections résistantes aux antibiotiques.

Les bactériophages pourraient devenir des alliés importants pour aider les patients à se rétablir, en particulier lorsque les antibiotiques traditionnels montrent leurs limites. Cette découverte offre de l’espoir et ouvre de nouvelles perspectives dans le traitement des infections bactériennes.

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Une étude de l’ELSC se penche sur l’emplacement de l’expérience consciente dans le cerveau.

10/08/2023

Cette étude passionnante s’est penchée sur la façon dont notre cerveau retient les images que nous voyons et comment nous en prenons conscience.

Imaginez regarder un arbre, puis une mouche qui s’envole. Comment ces moments visuels restent-ils dans notre esprit?

Ce qui rend cette étude si intéressante, c’est qu’elle nous aide à comprendre comment nous percevons le monde qui nous entoure et comment notre cerveau stocke ces souvenirs visuels. Par exemple, quand vous regardez un arbre, votre cerveau enregistre cette image, même après que vous ayez tourné les yeux ailleurs. Cela pourrait aussi nous aider à mieux comprendre pourquoi certaines personnes ont du mal à remarquer une partie de ce qu’elles voient après avoir eu un accident vasculaire cérébral.

En utilisant des électrodes spéciales dans le cerveau, les chercheurs ont découvert que notre cerveau continue à « penser » à ces images pendant un certain temps, même après que nous ayons tourné notre regard ailleurs. Cela pourrait être la raison pour laquelle nous pouvons nous souvenir de ce que nous avons vu, même après que l’image elle-même ait disparu.

Des chercheurs de l’UC Berkeley et de l’Université Hébraïque de Jérusalem, sous la direction du professeur Leon Deouell ont travaillé ensemble pour résoudre ce mystère. Ils ont étudié comment le cerveau fonctionne lorsque nous regardons quelque chose et comment nous nous rendons compte de ce que nous voyons.
Pour comprendre cela, ils ont regardé l’activité du cerveau de personnes atteintes d’épilepsie pendant qu’elles regardaient différentes images.

En fin de compte, cette étude pourrait nous aider à comprendre comment fonctionne notre esprit et à trouver de meilleures façons de traiter les problèmes de cerveau. Cela pourrait même nous aider à développer de nouvelles méthodes pour aider les personnes qui ont des problèmes à voir ou à comprendre le monde qui les entoure.

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Un cœur humain miniature conçu par une équipe de l’Université: Une révolution dans le domaine de la recherche.

08/08/2023

L’équipe de chercheurs, dirigée par le Professeur Yaakov Nahmias , a dévoilé un modèle de cœur humain miniature sur une puce, pas plus gros qu’un grain de riz, et dont la mise au point promet de changer la façon dont le cœur et ses fonctions sont étudiées.

Cela offre également une alternative aux expérimentations sur les animaux.

La réplique mise au point a été développée en utilisant des cellules souches pluripotentes humaines. Le modèle imite à la perfection la structure et le fonctionnement du cœur humain. La réplique permet d’obtenir des mesures essentielles telles que la consommation d’oxygène et la contraction cardiaque et de développer les connaissances en matière de pathologies cardiovasculaires.

L’utilisation de ce modèle miniature aura des répercussions essentielles dans le domaine pharmaceutique qui pourra étudier les effets secondaires des traitements mis au point sur le cœur humain et ses fonctions.

« Ce modèle de cœur humain miniature mais sophistiqué a le potentiel de remodeler les pratiques de dépistage des médicaments, de faire progresser notre compréhension des maladies cardiovasculaires et, en fin de compte, de contribuer à un avenir plus sain et plus durable », indique l’équipe du Pr Namias.

L’étude a été relayée dans la revue Nature Biomedical Engineering.

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Une étude révolutionnaire révèle un traitement prometteur non invasif pour le TDAH chez les enfants.

07/08/2023

Les recherches menées conjointement par l’Université de Surrey et l’Université Hébraïque de Jérusalem, ont révélé qu’une stimulation cérébrale non invasive associée à une formation cognitive permettaient de diminuer drastiquement les symptômes des enfants souffrant de troubles de déficit de l’attention (TDAH).

L’essai clinique impliquait 23 enfants non médicamentés âgés de 6 à 12 ans atteints de TDAH. Il visait à explorer les effets d’une nouvelle technique de stimulation cérébrale. Les chercheurs ont utilisé un faible courant électrique délivré au cerveau par le biais de deux électrodes pendant la formation cognitive.

Les résultats sont étonnants:

Après seulement deux semaines de stimulation cérébrale, 55% des enfants ont montré des améliorations cliniques significatives de leurs symptômes de TDAH, selon les dires de leurs parents. En revanche, seuls 17% du groupe témoin, qui ont reçu une stimulation cérébrale simulée (placebo) pendant la formation cognitive, ont présenté des améliorations similaires.

Encore plus prometteur, ces améliorations ont perduré trois semaines après le traitement, avec 64% du groupe stimulé continuant de bénéficier de réponses cliniquement significatives, contre 33% dans le groupe témoin.

Le TDAH affecte environ 5,2% des enfants dans le monde, entraînant des difficultés d’attention, d’activité et d’impulsivité. Le traitement habituel comprend des médicaments, . peuvent avoir des effets secondaires tels que des maux de tête et une perte d’appétit

Outre les améliorations des symptômes, l’équipe de recherche a observé des modifications dans les schémas d’activité électrique du cerveau des enfants, qui ont persisté même après le traitement. La Doctoresse Mor Nahum, co-responsable de l’étude et responsable du Laboratoire de neurothérapie informatisée à l’Université hébraïque, estime que cette percée marque une étape cruciale dans l’offre de nouvelles options thérapeutiques pour le TDAH.

Avec des études futures sur des échantillons plus importants et plus diversifiés, ce traitement non invasif et sûr pourrait révolutionner la thérapie du TDAH, bénéficiant à d’innombrables enfants et familles confrontés à ce trouble du développement neurologique.

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Des cellules de placenta sont obtenues à partir d’échantillons de peau.

22/06/2023

Le Professeur Yossi Buganim et son équipe de recherche ont réussi à convertir des échantillons de peau en cellules placentaires humaines fonctionnelles, ce qui a permis des avancées importantes sur la compréhension du développement de la grossesse, l’étude des maladies liées à la grossesse et l’avancement des thérapies cellulaires.

La recherche sur la reprogrammation cellulaire ouvre de nouvelles voies pour étudier les causes de l’infertilité, les complications pendant la grossesse et les implications à long terme pour la santé des mères et des bébés. L’équipe a déclaré que ses résultats pouvaient également « révolutionner » la recherche sur les pathologies placentaires et leurs causes génétiques et qu’ils permettraient d’améliorer les outils de diagnostic et les interventions thérapeutiques.

L’équipe a notamment dérivé des cellules placentaires précoces à partir d’échantillons de peau afin de fournir un approvisionnement illimité de cellules pour étudier la fonction du placenta. Les grossesses compliquées peuvent faire la lumière sur les mécanismes qui les sous-tendent en utilisant des cellules dérivées de la peau avec la même composition génétique qui auraient pu contribuer au dysfonctionnement placentaire.

Le travail de recherches a été mené conjointement par Moriyah Naama et Moran Rahamim, toutes deux membres de l’équipe du Professeur Buganim.

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Comment les Nanotechnologies révolutionnent le traitement des cancers.

05/06/2023

Dans cette vidéo claire et concise, le Professeur Ofra Benny, de la Faculté de Pharmacie, nous explique comment les Nanotechnologies permettent d’assurer un traitement ciblé des cellules cancéreuses.

Le Professeur Benny et son équipe étudient les interactions entre les nanoparticules et les cellules malades.

La médecine numérique et l’analyse de milliers de données a permis de mieux comprendre comment les tumeurs réagissent au contact des traitements administrés. Cela permet de cibler les cellules malades et non les cellules saines.

Les traitements actuels sont encore très invasifs et s’attaquent à l’ensemble des cellules.

Les recherches menées par le Professeur Benny étudient la physiologie de la tumeur afin de créer un traitement qui cible spécifiquement cette dernière.

Pour ce faire, l’équipe « développent » dans le laboratoire des cellules cancéreuses , étudient leur comportement et réaction face aux traitements administrés via des nanotechnologies.

Professeur Ofra Benny de la Faculté de Pharmacie

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Avancée innovante dans la recherche sur l’Autisme.

24/05/2023

Le professeur Haitham Amal et son équipe, ont mené une étude d’envergure sur les symptômes autistiques. L’étude révèle un lien direct entre le niveau de d’oxyde nitrique dans le cerveau et les indicateurs de l’autisme.

En inhibant le production de l’oxyde nitrique dans le cerveau des souris, on constate que les animaux deviennent plus sociaux, et démontrent un intérêt pour les nouvelles choses.

Haitham Amal et son équipe ont développé un médicament permettant de diminuer la production d’oxyde nitrique et dès lors les symptômes de l’autisme.

Un partenariat vient d’être signé avec un laboratoire américain et les essais pré-cliniques vont débuter .

C’est un grand espoir dans la recherche sur l’autisme chez l’enfant.

Plus de détails dans la vidéo ci dessous.

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Maladie D’Alzheimer: Une avancée considérable dans la recherche.

17/05/2023

Les professeurs Hermona Soreq et Yonatan Loewenstein, du Centre Edmond & Lily Safra pour les sciences du cerveau de l’Université hébraïque de Jérusalem- ELSEC- ont dirigé une équipe de recherches qui vient d’isoler la molécule responsable du déclin rapide des patientes .

Les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer connaissent en effet une détérioration cognitive plus rapide que les hommes.

L’étude met en évidence la corrélation entre ce déclin cognitif accéléré et l’épuisement des fragments d’ARN mitochondrial dans la partie du noyau accumbens du cerveau.

Les résultats de l’étude, couplée à d’autres découvertes de la recherche et de la thérapeutique sur l’ARN, pourraient conduire à la formulation de traitements plus efficaces pour les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Plus de 55 millions de personnes dans le monde vivent avec la démence, et 60 à 80 % d’entre eux sont atteints de la maladie d’Alzheimer. Les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à en être atteintes, l’une des raisons étant que les femmes vivent plus longtemps. Cependant, les chercheurs étudient les raisons biologiques et culturelles également susceptibles de jouer un rôle.

Les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer éprouvent souvent des effets secondaires lors de la prise des médicaments actuellement utilisés pour traiter la maladie, car ils ont été développés en utilisant des animaux mâles et testés principalement sur des hommes.

Hermona Soreq a étudié les fonctions cérébrales régulées par l’acétylcholine, ce neurotransmetteur qui joue un rôle dans la mémorisation, l’apprentissage, l’attention, l’excitation et les mouvements musculaires involontaires. La maladie d’Alzheimer est l’une des nombreuses pathologies associées à de faibles niveaux d’acétylcholine, autrement appelé dysfonctionnement de la voie cholinergique.

Elle a également étudié dans quelle mesure la régulation de l’acétylcholine était liée au métabolisme de l’ARN.

« Nous avons observé une différence entre les hommes et les femmes, il y a de cela quatre ans, en étudiant les différences dans la voie de l’acétylcholine chez les patients atteints de maladie mentale. Nous avons constaté des différences énormes entre hommes et femmes », explique Hermona Soreq.

Grâce au séquençage de l’ARN et de la médecine numérique et computationnelle, on a pu constater que les femmes atteintes de déclin cognitif perdent les fragments d’ARN-T beaucoup plus tôt que les hommes.

 Or les fragments d’ARN ont un rôle à jouer, et s’ils se perdent, ils ne font plus leur travail. Ceci peut contribuer à expliquer la détérioration plus rapide de la sphère cognitive des femmes atteintes d’Alzheimer.

Nous espérons que ces résultats permettront de développer de nouveaux traitements en travaillant sur l’injection de l’ARN ou des molécules qui le produisent.

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Une découverte capitale contre le cancer du pancréas

24/03/2023


Des chercheurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem viennent de faire une découverte capitale dans la lutte contre le cancer du pancréas.

Il serait possible d’empêcher les cellules cancéreuses du pancréas de former des métastases.

Le professeur Rotem Karni et la doctorante Amina Jabara sont experts en biologie moléculaire auprès de la Faculté de Médecine. Ils ont démontré que l’utilisation d’un médicament (utilisé pour les patients ayant subi une transplantation) permet de retarder la formation de métastases, en inhibant l’activité d’un certain groupe de gènes.

Il s’agit d’une découverte qui pourrait avoir des retombées majeures dans la lutte contre la cancer du pancréas.

https://www.i24news.tv/fr/actu/economie/technologie/1679504383-des-scientifiques-israeliens-font-une-decouverte-capitale-pour-traiter-le-cancer-du-pancreas

 
 : Une découverte capitale contre le cancer du pancréas

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Mutations et lésions de l’ADN: Comment les cellules préservent leur capital génétique?

17/03/2023

Dans leur laboratoire, Sheera Adar et son équipe étudient, grâce aux techniques de séquençage, comment l’ADN est amené à muter en raison de facteurs extérieurs et environnementaux. Les recherches menées au sein de la Faculté de médecine, permettent de mieux comprendre pourquoi un patient développe un cancer (et donc de l’anticiper) mais également d’élaborer de nouveaux traitements. La médecine numérique et l’analyse des data permettent d’aller toujours plus loin dans la recherche.

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Des nanocapsules pour éradiquer les tumeurs cancéreuses

19/12/2022

Le laboratoire du professeur Ofra Benny de L’Université Hébraïque de Jérusalem,  ainsi que le docteur Borja Sepúlveda de l’Institut de Micro électronique de Barcelone ont élaboré des #mapsules pour cibler la #chimiothérapie sur les zones concernées.
Cette étude menées par Arnon Fluksman a fabriqué des #nanocapsules magnétoplasmoniques et a constaté que ces mapsules maximisaient l’activité anticancéreuse dans la zone tumorale tout en réduisant les effets secondaires.

https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1673418061-une-etude-israelienne-demontre-l-efficacite-des-nanocapsules-de-chimio-enrobees-de-metal

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Un cours virtuel sur l’usage du cannabis thérapeutique lancé par l’Université. Décembre 2022

16/12/2022

L’Université Hébraïque de Jérusalem vient de lancer un programme d’enseignement sur l’usage et l’administration du #cannabis thérapeutique. Ce programme de 13 sessions virtuelles, sera destiné aux professionnels du monde #médical et dispensé en anglais et en espagnol.

Si de plus en plus de pays ont légalisé l’usage du canabis médical, les acteurs du monde médical sont parfois hésitants quand il s’agit de traiter et conseiller les patients. L’objectif de ce cours est de donner aux médecins, infirmiers et pharmaciens, une vision complète de l’usage du cannabis médical.
Le programme a été développé par le centre multidisciplinaire sur la recherche du Canabis et produit par Yissum, la société de transfert technologique de l’Université.

https://www.benzinga.com/markets/cannabis/22/12/30214753/hebrew-university-launches-medical-cannabis-course-for-healthcare-professionals

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Barre latérale principale

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