• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
  • Passer au pied de page
Les Amis Suisses de l'Université Hébraïque de jérusalem

Les Amis Suisses de l'Université Hébraïque de jérusalem

Notre mission : faire progresser la recherche scientifique d’intérêt général avec l’université de Jérusalem

  • Accueil
  • Actualités
  • Évènements
  • L’université de Jérusalem
    • L’université
    • Pourquoi étudier à l’université
    • Les associations d’amis
  • Les amis Suisses de l’UHJ
    • Qui sommes-nous ?
    • Contact
    • Comité des Amis Suisses de l’UHJ
    • Alumni
  • Nous soutenir
    • Campagne d’urgence « TOUS UNIS »
    • Nos campagnes
    • Faire un don
    • La reconnaissance de l’université envers ses donateurs

Divers

1925-2025: 100 Ans de l’Université Hébraïque de Jérusalem

05/03/2025

L’Université Hébraïque de Jérusalem célèbre ses 100 ans. Un siècle depuis l’inauguration de ce lieu d’excellence et de savoir, 23 ans avant la reconnaissance de l’Etat d’Israël.

Pour célébrer cet anniversaire en ce contexte si particulier, l’Université accueillera à Jérusalem, du 13 au 19 juin le Board of Governors . Un programme exceptionnel à découvrir.

Classé sous :Divers, Vie de l'Université

Interview du Professeur Asher Ben-Arieh.

16/09/2024

Cofondateur du nouveau Centre National du stress post-traumatique et de la résilience de l’enfant.

Dans cette interview, le Professeur Asher Ben-Arieh présente les défis immenses qui attendent le nouveau Centre National pour le stress post-traumatique et la résilience de l’enfant.

Asher Ben-Arieh est doyen de l’Ecole de travail social Paul Baerwald de l’UHJ et directeur de l’Institut Haruv pour l’étude de la maltraitance des enfants.

Il sera à Genève le 26 septembre à 19 heures au GIL et donnera une conférence en anglais:

« The consequence of Hate and Trauma for children »

Launching the National Center for Innovation in Children’s Resilience, Trauma and Mental Health

Inscriptions

Classé sous :Divers, Sciences humaines et sociales, Vie de l'Université

La Tribune de Genève publie une interview dans laquelle les Amis Suisses de l’Université Hébraïque de Jérusalem répondent aux allégations des militants propalestiniens d’Uni- Mail.

17/06/2024

Dans une interview, notre Président Eric Bernheim répond point par point aux accusations fallacieuses portées ces dernières semaines par les militants propalestiniens qui dénoncent les partenariats des universités romandes avec les universités israéliennes et notamment avec l’Université Hébraïque de Jérusalem.

Un rappel indispensable de la réalité qui se joue au quotidien sur le campus de l’UHJ.

Article complet sur le site de la Tribune de Genève.

Classé sous :Divers, Vie de l'Université

La pollution de l’air peut causer un ralentissement de la croissance fœtale.

30/05/2024

Une étude récente menée par l’Université Hébraïque de Jérusalem a établi un lien entre l’exposition aux particules fines (PM2.5) et le risque de donner naissance à des nouveaux nés de faible poids.

L’étude, dirigée par le Dr Wiessam Abu-Ahmad et le Professeur Hagai Levine, (de la Faculté de santé Publique Braun) en collaboration avec la Professeure Ronit Nirel, (département des statistiques) a analysé les données issues d’une revue systématique et d’une méta-analyse exhaustive englobant 84 études dans le monde entier, représentant environ 42 millions de naissances. Les résultats attirent l’attention sur les risques sanitaires prononcés associés aux particules fines généralement émises par les transports et l’industrie.

Le Dr Abu-Ahmad a souligné : « Notre analyse révèle de fortes variations régionales dans les impacts de la pollution de l’air sur le développement fœtal. Cela souligne la nécessité d’une approche localisée pour surveiller et atténuer la pollution de l’air. Les corrélations fortes trouvées dans les études européennes, probablement influencées par des conditions environnementales et climatiques spécifiques sont particulièrement inquiétantes. »

La recherche indique une relation positive entre des niveaux élevés de particules PM2.5 pendant la grossesse et une probabilité accrue que les bébés naissent avec un poids insuffisant. Un faible poids à la naissance est un problème critique car il est lié à de nombreuses complications de santé plus tard dans la vie, y compris les maladies cardiaques, le diabète et les problèmes de développement.

Les chercheurs insistent sur l’urgence d’établir une base de données nationale mise à jour pour surveiller efficacement les effets de la pollution de l’air en Israël. « Les divergences entre les études mondiales mettent en lumière la complexité des risques pour la santé environnementale et le besoin crucial de recherches et de politiques ciblées », a expliqué le Professeur Levine.

Cette étude fait partie d’une initiative de recherche plus large axée sur les expositions environnementales et la croissance fœtale. Les conclusions de cette étude sont essentielles pour renforcer la lutte contre la pollution de l’air et protéger la santé publique, en particulier celle des nourrissons et des femmes enceintes.

Les implications de l’étude soulignent la nécessité de réévaluer les politiques de santé publique pour donner la priorité au bien-être des populations les plus vulnérables, en particulier les femmes enceintes et les enfants.

Le Professeur Levine a en outre insisté sur la responsabilité sociétale d’adopter des pratiques plus saines et plus respectueuses de l’environnement : « Il est impératif que les actions personnelles et gouvernementales soient intensifiées pour faire face à ce danger sanitaire. Des mesures efficaces, y compris des réglementations plus strictes pour réduire les sources d’émission, l’application du principe du ‘pollueur-payeur’ et un engagement politique sont essentiels pour protéger la santé publique des générations actuelles et futures. »

Retrouvez l’étude scientifique dans son intégralité dans la revue scientifique Science of The Total Environment.

Classé sous :Divers, Médecine

5 universités israéliennes classées parmi les 3 % les plus performantes au monde. L’Université Hébraïque, première université israélienne.

14/05/2024

Cinq des neuf universités de recherche israéliennes ont amélioré leur qualité académique cette année, malgré l’agitation et l’incertitude autour du conflit entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas, et la plupart d’entre elles se sont classées parmi les 3 % les plus performantes au monde, selon un classement 2024 des universités internationales publié lundi.

La liste, établie chaque année par le Center for World University Rankings (CWUR), basé aux Émirats arabes unis, examine près de 21 000 universités du monde entier dans les catégories de l’éducation, de l’employabilité, du corps professoral et de la recherche, afin d’établir le classement final des 2 000 meilleurs établissements d’enseignement supérieur.

L’Université hébraïque de Jérusalem, première université israélienne, se classe 66e, contre 70e l’année dernière. L’Institut des sciences Weizmann s’est classé 74e, alors qu’il était 87e en 2023, et l’université Ben Gurion du Néguev est passée de la 363e à la 352e place.

L’université d’Ariel a été classée 1 502e, soit 45 places plus haut que l’année dernière, et l’université Reichman, la moins bien classée des universités israéliennes, a progressé de 61 places pour atteindre la 1 870e place.

L’université de Tel Aviv a été classée à la 154e place, comme l’année dernière.

Les autres universités israéliennes ont reculé dans le classement : le Technion est classé à la 176e place, perdant 4 places, l’université Bar Ilan à la 576e place, contre 559, et l’université de Haïfa à la 670e place, contre 660 en 2023.

Les neuf universités de recherche israéliennes figurent toutes dans la liste des 2 000 premières, et toutes font partie des 10 % d’universités les plus performantes au monde, la majorité d’entre elles étant considérées comme faisant partie des 3 % les plus performantes, selon le système de classement CWUR. L’université hébraïque, l’Institut Weizmann, l’université de Tel Aviv et le Technion ont tous été classés parmi les 1 % d’universités les plus performantes au monde.

Les résultats montrent que, malgré les conditions difficiles de fonctionnement en temps de guerre, « Israël accroît sa compétitivité dans l’enseignement supérieur sur la scène mondiale », a déclaré le CWUR dans un communiqué de presse.

Classé sous :Divers, Vie de l'Université

Droit de réponse adressé au journal le Courrier suite à son article publié le 07 mai 2024.

12/05/2024

Le 07 mai, le journal le Courrier publiait un article évoquant l’occupation du hall de l’Uni Mail par des étudiants , et leurs revendications pour que le rectorat rompe tout contact avec les Universités israéliennes.

Les Amis Suisses ont adressé une réponse en lien avec les propos tenus sur l’Université Hébraïque de Jérusalem.

Bonjour,

Nous vous écrivons en notre qualité de représentants de l’Association des Amis Suisses de  l’Université Hébraïque de Jérusalem.

Notre Association a pour but de promouvoir en Suisse Romande, le travail de l’Université Hébraïque de Jérusalem, de faire connaître les travaux de recherche menés par l’Université et de soutenir ses étudiants, professeurs et chercheurs.

Nous souhaitons répondre à l’article publié dans l’édition du Courrier le mardi 07 mai 2024.

Dans cet article, intitulé « Un air de grand soir » vous évoquez l’occupation du hall de l’Uni Mail par des étudiants de l’Université de Genève, ainsi que leur demande d’une prise de position du rectorat sur la situation à Gaza.

Vous indiquez notamment les exigences des étudiants que l’Université de Genève rompe tous ses liens avec les Universités Israéliennes.

Au sujet de l’Université Hébraïque de Jérusalem, vous mentionnez, «  L’université hébraïque de Jérusalem (HUJI), fondée en 1918 lorsque la région était sous contrôle militaire britannique, est notamment épinglée dans la lettre adressée au rectorat. Début mars, l’institution a suspendu une professeure titulaire «en raison de ses positions contre l’Etat d’apartheid, le génocide et le sionisme». En avril, cette même professeure a été arrêtée et détenue pour suspicion d’incitation à la violence. «Ce n’est qu’un exemple parmi les milliers d’académiciens palestiniens qui ont été arrêtés, incarcérés, torturés et tués par le régime d’apartheid israélien», poursuit la lettre. » (sic)   

Ce que vous indiquez est faux et ne correspond pas à la réalité des faits que nous souhaitons rappeler :

La professeure dont il est fait mention dans votre article s’appelle Nadera Shalhoub-Kevorkian.  Elle occupe la chaire Lawrence D. Biele en droit à l’Institut de Criminologie de la Faculté de droit de l’Université Hébraïque de Jérusalem. Ses recherches au sein de l’Université Hébraïque de Jérusalem portent sur le crime de féminicide et d’autres formes de violence genrée, la violence contre les enfants dans les zones de conflit, les crimes d’abus de pouvoir dans les contextes coloniaux, la surveillance, la sécurisation et le contrôle social.

En mars 2024, elle a tenu des propos qui pouvaient être perçus comme niant les viols de femmes commis par les terroristes du Hamas lors des attaques du 07 octobre,  et des propos par lesquels elle accusait Israël de génocide. Elle a été suspendue de ses fonctions de Professeur par la direction de l’Université puis après un entretien avec le Recteur de l’Université a été réintégrée dans ses fonctions le 27 mars 2024.  (cf lien ci-dessous sur la confirmation des crimes sexuels commis par le Hamas)

Elle a en effet été arrêtée par la Police Israélienne puis relâchée quelques heures plus tard.

Dans un communiqué officiel, la direction de l’Université Hébraïque de Jérusalem s’est fermement opposée à cette arrestation.

Nous vous relayons ici le contenu de ce communiqué « L’Université hébraïque s’est opposée fermement à bon nombre des déclarations faites par le Professeur Shalhoub-Kiborkian il y a environ un mois, et a également agi fermement sur cette question. En même temps, nous sommes très perturbés par l’arrestation du Professeur Shalhoub-Kivorkian, basée sur les déclarations qu’elle a faites publiquement. Dans un pays démocratique, il n’y a pas de place pour arrêter une personne pour de telles déclarations, aussi scandaleuses soient-elles. Nous demandons la libération immédiate du Professeur Shalhoub-Kiborkian de la détention. »   (sic)  

La Professeure Shalhoub-Kevorkian continue d’enseigner au sein de l’Université Hébraïque de Jérusalem.    

Les temps sont trop graves pour que l’on se permette d’être approximatif et de jouer avec la réalité des faits.

L’article reprend également les propos des militants qui considèrent, que les Universités Israéliennes sont, je cite « pleinement impliquées dans le projet de colonialisme de peuplement et génocidaire de l’Etat d’Israël ».

J’invite ces mêmes militants à prendre connaissance de la diversité et multiculturalisme qui règnent au sein de l’Université Hébraïque de Jérusalem.

Le Campus est un lieu de tolérance et de savoir où étudient et enseignent ensemble juifs israéliens, arabes israéliens, palestiniens et étudiants du monde entier.

J’invite ces mêmes militants à se rendre sur le Campus pour juger par eux même de ce vivre ensemble et de cette coexistence. Toutes les universités israéliennes œuvrent pour la recherche, le progrès, le savoir, autant de valeurs fondamentales et nécessaires pour la Paix.

Dans le cadre de la transparence que vous devez à vos lecteurs, nous vous remercions de bien vouloir publier ce droit de réponse que nous relaierons sur notre site et réseaux de communications. 

Cordialement, 

Pour les Amis Suisses de l’Université Hébraïque de Jérusalem.

Marie Cohen

*pour rappel, les viols et violences sexuelles subies par les victimes du 07 octobre ont été confirmées par  la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits dans son rapport présenté au Conseil de Sécurité de l’ONU le 11 mars 2024https://press.un.org/fr/2024/cs15621.doc.htm

Classé sous :Divers, Vie de l'Université

L’Université sur tous les Fronts

19/03/2024

Découvrez en vidéo, les nombreuses actions menées par l’Université afin de soutenir la société israélienne. Ce soutien est possible car nous sommes TOUS UNIS: Professeurs, étudiants, chercheurs, Amis de l’Université à travers le monde…

Merci à vous tous.

Classé sous :Divers, Vie de l'Université

Entretien exclusif du Pr. Cochav Elkayam-Levy de l’Université Hébraïque de Jérusalem dans Le Parisien sur les violences sexuelles perpétrées par le Hamas.

31/01/2024

Professeur de droit à l’Université Hébraïque de Jérusalem et spécialiste des violences de genre, Cochav Elkayam-Levy a créé fin octobre la Commission civile des crimes commis par le Hamas à l’égard des femmes et des enfants. Depuis, elle collecte témoignages et documents, plongeant dans l’horreur du 7 octobre.

« Je pense que la justice commence par la reconnaissance des faits. » Cochav Elkayam-Levy s’est donné pour mission — celle « d’une vie » — de faire prendre conscience au monde la mesure des atrocités du 7 octobre, notamment en matière de violences sexuelles. Professeure à l’Université Hébraïque de Jérusalem, spécialiste en droit international et en études de genre, cette Israélienne de 39 ans a fondé il y a trois mois la Commission civile israélienne sur les crimes commis par le Hamas contre les femmes et les enfants le 7 octobre. De passage à Paris, elle se confie au Parisien. Au terme de l’entretien organisé dans les bureaux du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), envahie par l’émotion et par l’ampleur de sa tâche, elle versera quelques larmes.

Comment en êtes-vous venue à créer cette commission ?

COCHAV ELKAYAM-LEVY. J’ai compris que l’on avait assisté à des crimes contre l’humanité sous nos yeux, le fait qu’on attaque des civils, que l’on prenne des otages. En tant qu’experte des droits de l’homme, je me suis dit qu’il y aurait une vive réaction de la communauté internationale. Mais j’ai très vite constaté que les institutions de l’ONU ne réagissaient pas. Même après le rapport, réalisé avec 180 experts reconnus, que j’ai envoyé le 19 octobre à toutes les agences onusiennes concernées : ONU Femmes, le Rapporteur spécial contre les violences faites aux femmes, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW)… Je n’ai eu aucune réponse, pas même un accusé de réception. Je n’aurais jamais pu imaginer une chose pareille.

Qu’avez-vous ressenti face à ce silence ?

Ça m’a dévastée. Une semaine plus tard, j’ai été invitée à parler devant le comité CEDAW pour porter la parole d’organisations féministes israéliennes. La veille de mon intervention, le Comité a sorti un communiqué ne mentionnant ni les violences du 7 octobre ni les otages. Ça a été le coup de grâce. Je leur ai dit qu’ils reproduisaient les mécanismes qui poussent les femmes au silence lorsqu’elles sont victimes de violences individuellement. Et qu’ils nous les infligeaient à nous, collectivement. Ce silence participe aussi du fait d’entretenir le déni autour de cette question.

Comment l’expliquez-vous ?

Au début je me suis dit qu’il y avait des contraintes politiques, internes à l’ONU, ou des problématiques structurelles. Mais en réalité, il n’y a aucune justification. Ils nous ont déshumanisés, et nous avons vécu cela comme un profond sentiment d’antisémitisme. Cela affaiblit le système juridique international et les mécanismes que nous avons mis en place pour protéger les droits humains. C’est également une trahison à l’égard des générations futures. On sait que, globalement, les violences faites aux femmes sont niées. Mais j’ai été surprise que ce déni provienne d’institutions pourtant sensibilisées à ces enjeux et au poids du patriarcat. Je me suis donc dit qu’il fallait collecter toutes les preuves et informations sur ce qu’avaient vécu les femmes et les enfants. Fin octobre, j’ai lancé la Commission et créé un fonds d’archives avec l’ensemble de ces documents.

C’est aussi pour cela que vous avez souhaité venir en France ?

La justice commence par la reconnaissance des faits. Il faut donner une voix aux victimes, de manière respectueuse. L’important pour moi est que l’on s’assure que ces crimes ne se reproduisent pas et ne soient pas oubliés. Habituellement, les normes du droit international viennent des institutions qui supervisent les États. Et là, je me retrouve à venir dans des pays comme la France, qui croient en la liberté et aux droits de l’homme, pour que le droit international s’empare de la question.

Avec ces preuves dont vous disposez, quels sont vos objectifs désormais ?

Nous ne sommes pas une autorité de justice. Nous n’allons pas poursuivre les responsables de ces faits, je ne vais pas décider s’il y a suffisamment de preuves pour les caractériser. Je le fais davantage pour la mémoire, pour l’histoire et pour le vécu des femmes. Je tiens à ce que cette commission reste indépendante : les femmes qui viennent nous voir n’iraient peut-être pas voir la police ou les autorités. Là, elles ont un espace pour s’exprimer. Je ne représente pas le gouvernement, je représente les victimes.

Sur quels crimes votre commission enquête-t-elle ?

Cette commission ne documente pas seulement les violences sexuelles mais tout le spectre des crimes contre les femmes et les enfants. Les victimes brûlées vivantes, parfois après avoir été violées, les mutilations d’organes génitaux, les actes de torture et tous les traitements dégradants, ignobles, inhumains. Contre les familles notamment.

Elles ont été particulièrement ciblées ?

Oui. La façon dont ils ont torturé les familles, de toutes les façons possibles, sera pendant longtemps un sujet d’études, comme s’ils avaient imaginé les pires moyens d’infliger la douleur. Ils ont tué les parents devant leurs enfants, les enfants devant leurs parents… Sur l’une des vidéos, insoutenable, une fille et son père sont assassinés dans une pièce pendant que la mère et ses autres enfants sont kidnappés. Il est important de souligner que le Hamas voulait tout documenter. Toutes ces vidéos, ces photos… pour nous terroriser sur plusieurs générations.

Pourquoi avoir décidé de ne pas tout rendre public ?

Par respect pour les victimes, leur intimité, leur dignité. Les corps étaient si dégradés qu’il ne fallait pas que leurs familles voient cela. Il y a des milliers de vidéos, c’est au-delà de l’horreur. J’en ai vu beaucoup. Beaucoup trop.

Le viol est souvent utilisé comme une arme de guerre. Les crimes sexuels faisaient partie intégrante des plans du Hamas ?

L’intention est là, très clairement. Nous avons constaté de multiples violences sexuelles, des corps dans un tel état qu’il n’y a aucune place pour le doute. Ce sont des crimes contre l’humanité, faits pour détruire. Les corps, les familles, la communauté, la société.

Un certain nombre de femmes resteraient otages à Gaza. Vous craignez qu’elles soient victimes de sévices sexuels ?

Nous sommes très préoccupés par leurs conditions de détention. Je me suis exprimée la semaine dernière à la Knesset (le Parlement israélien) sur le sujet. Les auditions d’anciens captifs, mais aussi les témoignages de professionnels de santé qui s’en sont occupés, ont permis de mettre en évidence ces actes à Gaza. Cela s’est passé, cela continue à se produire. Il faut parfois des années pour que ces histoires sortent. À cause de la honte, de la stigmatisation, mais aussi parce que ces jeunes femmes revenues de captivité veulent recommencer à vivre, ne pas être seulement vues comme victimes.

Classé sous :Divers, Sciences humaines et sociales

Le journal Hayom publie un article sur le programme de Diversité déployé au sein de l’Université Hébraïque de Jérusalem.

11/09/2023

Nous remercions Hayom et son équipe d’avoir mis en avant Aidi Beldi et Aseel Habeballah,
deux « Ambassadrices » du programme Diversité.

Ce programme, développé et supervisé par Mona Khoury-Kassabry , témoigne de la volonté sans faille de l’Université Hébraïque de Jérusalem d’intégrer les étudiants issus de toutes les minorités.

Découvrez l’article complet (page 10) et faites connaissance avec Aidi, jeune femme brillante appartenant à la Communauté Ultra-Orthodoxe de Bettar Illit, et Aseel, talenteuse jeune dentiste originaire du village d’Ein Mahil.

Classé sous :Divers, Vie de l'Université

Barre latérale principale

FAIRE UN DON
NEWSLETTER

Amis Suisses de l’Université Hébraïque de Jérusalem
21 A Avenue Dumas
1206 Genève
022 732 25 67
geneva@uhjerusalem.org
Déléguée pour la Suisse Romande : Marie Cohen
079 524 11 84
mcohen@uhjerusalem.org


Footer

MENTIONS LÉGALES

CRÉDITS